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Des alternatives qui respectent les animaux et l’environnement

Paul François-Griffon est un homme qui, comme beaucoup de français, a entrepris une reconversion en milieu de carrière afin d’exercer une activité plus en adéquation avec ses valeurs. Végétarien depuis de nombreuses années, il voulait œuvrer pour la protection animale dans son nouveau métier. C’est alors qu’il découvre les alternatives végétales au cuir et s’y intéresse. En effet, c’est une chose de refuser de tuer des animaux pour les manger, mais qu’en est-il de l’abattage pour leurs peaux ? Or, beaucoup de personnes sensibles à la cause animale ne savent tout simplement pas qu’il existe en maroquinerie des alternatives végétales au cuir animal. Durables et écologiques, ces produits ont de nombreux atouts et la recherche en ce sens évolue en permanence. Avec Parerga, Paul François-Griffon a souhaité mettre en avant ces créateurs engagés qui proposent des sacs et de la petite maroquinerie fabriqués avec des matériaux composés en majeure partie de déchets végétaux issus des récoltes : pomme, raisin, ananas, céréales, mais aussi du champignon.

Des matières innovantes plus écoresponsables

À la fondation de Parerga, Paul François-Griffon a voulu s’entourer d’entreprises locales pour promouvoir des sacs européens avant tout. Alors que les Mexicains fabriquent une matière à base de cactus, Parerga a préféré opter pour des matières développées par nos voisins comme le cuir d’ananas en Espagne (Piñatex®), le cuir de raisin italien breveté Vegea® qui est utilisé par la grande marque automobile Bentley ou le cuir de pomme, également Italien, nommé Apple Skin®. Même si ces matières doivent s’associer à du polyuréthane, souvent à base d’eau, leur impact carbone est réduit. Pour exemple, les sacs en cuir de champignon Mylo™ sont composés à 85 % de matière végétale et 15 % seulement de polyuréthane. Ainsi, en plus de lutter contre la souffrance et l’exploitation animale, cette maroquinerie nouvelle est écologiquement vertueuse. En outre, les essais se poursuivent sur ces matières à l’heure actuelle, notamment aux Pays-Bas et en France. À l’avenir, en plus de dessiner ses propres collections de sacs, Parerga aimerait s’impliquer dans le développement de ces nouvelles matières.

Des collections éthiques et chics

Aujourd’hui, Parerga collabore avec des marques triées sur le volet qui partagent les mêmes valeurs et convictions que le fondateur. Françaises ou européennes, elles défendent la cause animale et se procurent le cuir végan dans les matières innovantes inventées en Europe et évoquées au paragraphe précédent. À première vue, on dirait du cuir animal et rien ne les distingue visuellement si l’on ne sait pas qu’il s’agit de matières végétales écoresponsables jusqu’à la doublure. En effet, l’intérieur des sacs est généralement composé de bouteilles de plastique recyclées. Et Parerga a également sélectionné les marques qui correspondent à différents besoins et styles de vie. Pour preuve, les best-sellers de la boutique en ligne sont aussi bien le petit sac Mini Kayamb de la marque Minuit sur Terre que le grand cabas Oman de chez Camille. Le portefeuille Ashoka est également une valeur sûre pour ces dames. Mais ces messieurs ne sont pas en reste avec des ceintures végétales, des portefeuilles et porte-cartes éthiques et chics.

Entreprise engagée, Parerga reverse chaque année 5 % de ses bénéfices à une association qui lutte en faveur de la condition animale, cause qui tient à cœur au fondateur. En plus de la boutique en ligne, Parerga disposera bientôt d’un corner dans la maroquinerie Bagadie située rue du Commerce dans le 15ème arrondissement de Paris. Ainsi, le rayonnement en France des alternatives végétales au cuir ne fait que commencer !