Comment est née Parerga

Pour ce premier article de blog, j'ai souhaité faire un retour en arrière sur la genèse de notre marque.

Comme beaucoup d'entre nous, il m'était devenu insupportable de savoir que la plupart des d'animaux d'élevage étaient entassés, maltraités et abattus dans des conditions effrayantes. Comme certains, j'ai pris conscience que la peau de ces animaux suppliciés dans les abattoirs n'était pas un simple sous-produit de la chaîne alimentaire et que réduire ou stopper la consommation de viande ne suffisait donc pas. Car le commerce lucratif de la peau animale permet de réduire le prix de la viande et l'industrie du cuir participe donc sans ambiguïté au développement de l'élevage intensif. 

Après un parcours militaire de plus de 20 ans, j'ai voulu profiter de ma reconversion pour œuvrer humblement pour une cause qui me tenait à cœur et en découvrant les alternatives au cuir à base de fruits, j'ai pensé que je devais contribuer à la démocratisation de ces matières innovantes trop peu connues, pourtant aussi belles et résistantes que le cuir. Contribuer à la mise en avant de ces alternatives magnifiques, qui peuvent et qui doivent un jour remplacer le cuir, était presque devenu une mission. C'est pourquoi j'ai souhaité travailler exclusivement avec des créateurs engagés, qui partagent les mêmes convictions et la même volonté d’œuvrer pour un mode de consommation plus éthique. 

C'est aussi pour conserver cet esprit d'engagement que j'ai décidé de reverser chaque année 5% de notre chiffre d'affaires à une association œuvrant pour le bien-être animal et l'écologie. L'association OABA  (Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs), qui travaille d'arrache-pied pour alléger la douleur de nos congénères, s'est naturellement imposée à moi. 

Au-delà du bien-être animal, l'engagement que j'ai voulu pour Parerga revêt aussi une dimension environnementale, car si ces matières contiennent nécessairement une part de plastique, elles restent bien moins polluantes que le synthétique et surtout moins polluantes que le cuir. Le tannage traditionnel du cuir nécessite en effet de grandes quantités de produits toxiques déversés dans les cours d'eau et cette industrie compte parmi les plus polluantes de la planète. 

Ce sont donc bien des matériaux écologiques et durables que nous défendons.

Les accessoires de mode vendus dans la boutique sont fabriqués à la main et les matières que j'ai choisies proviennent d'Italie pour ce qui est des alternatives à base de raisin et de pomme et d'Espagne pour l'alternative à base d'ananas. Les doublures sont en plastique recyclé.